La première mise au jeu était faite depuis quelques secondes que déjà, 10% de la saison était passé. Voici un rapide tour d'horizon des équipes sous ma loupe.


Non mais quel départ pour Andreas Berglund! Le grand Suédois tout étoile a terminé son apprentissage. L'ancien choix de première ronde au talent immense a connu l'an passé une
éclosion spectaculaire et décidemment, nous n'avions encore rien vu. C'est qu'après 8 matchs, le joyaux de Prague cumule 17 points. Et il n'y a pas d'erreur de frappe!


Le jeune homme, est devenu un homme tout court. Confiant de sa fin de saison et de sa prestation en finale de la coupe Pabst l’an passé, la version 19 du Viking est plus impressionnante que jamais, car en plus de remplir le filet, d’alimenter ses coéquipiers de passes savantes, Berglund est 2^e à Prague derrière Sam Wilson pour les mises en échec et 1^er chez les attaquants pour les tirs bloqués. Avec son leader incontesté et un peu plus de constance dans les filets de Beesley, Prague pourrait répéter ou améliorer sa prestation de l’an passé.


À New York, c’est une autre histoire . Pendant que Nile Duffy connaît un départ canon digne de ses performances en séries, Jeremy Cridlyn se fait plus discret. Bon, une moyenne
supérieure à 1 point par match contenterait plusieurs joueurs de cette ligue, mais dans son cas, il nous a habitué à mieux. On soupçonnait une blessure depuis le camp d’entraînement, voilà qu’il ratera le prochain match. Est-il si mal en point? Est-ce par mesure préventive? La direction de l’Empire reste muette à ce sujet. Ce que l’on
sait, c’est que New York aura besoin d’avantage de sa vedette si l’Empire veut
demeurer dans le peloton de tête au sein d’un division extrêmement compétitive. Et déjà, des rumeurs de transactions flottent dans l’air de Manhattan.


Je vous parle tout de suite des Clockers de Zurich. Cette équipe jeune et plein de potentiel part sa saison du mauvais pied. C’est le parfait exemple de l’équipe bourrée de talent mais sans ligne directrice et sans capitaine digne de ce nom pour mener la barque. On s’attend à ce que l’entraîneur soit congédié en cours de saison si son message ne passe pas plus que ça. Si je vous dis Stach, Julin, Berg, Stemniak et Karnberg, vous imaginez un club ferme qui rafle tout sur son passage. Mais dans la grosse ligue, le leadership des Gigliano
et Poket ne peut arriver à compenser le fait qu’ils sont vieux, lents et brûlés. Ils se sont d’ailleurs laisser la place un à l’autre dans une sorte de système d’alternance depuis le début de la saison. La construction de la charpente est terminée à Zurich, mais la finition intérieure ne fait que commencer .

Fière de ses 5 victoires en 8 matchs, la Mannshaft Bavaroise connaît le meilleur début de saison de son existence. Avec sa défensive solide et l’arrivée de Yevhen Nemov, le jeu de transition s’est beaucoup amélioré et on voit déjà quelques succès poindre à l’horizon.
Sans être une puissance, Munich a un bon système de jeu et les joueurs, du moins pour l’instant, semblent l’avoir acheté. Reste que Terry andrews devra se montrer intraitable dans ses filets s’ils veulent participer aux séries. Il est sur le bon chemin. Keith Smallwood est comme le bon vin et la force de frappe de l’équipe, sans matamore, provoque des choses et qui plus est, sait jouer au hockey. Une transaction aura lieu bientôt, il ne manque pas grand-chose à cette équipe pour sortir des bas fonds.


À Dublin, on mise tout sur la défensive…sans résultats. Les quatre meilleurs joueurs de cette équipe évoluent au point d’appui et le cinquième défenseur réclamera avant longtemps son lot de temps de glace. L’attaque est moribonde et Bud Dougherty n’a
pas le reins assez solides pour tirer sa troupe. Les vieilles jambes Irlandaises ne suivent
plus, tout simplement et la relève n’est pas prête, si relève il y a. Sans changements rapide, la saison des Druides sera terminée avant longtemps.

À Lyon, le gardien Martin Dubois en arrache. À sa défense, il faut justement regarder du côté de celle-ci : Tallant joue solo, Priestley ne justifie pas son salaire et le reste ne
suit pas la parade. Les attaquants, qui doivent payer un cher tribut pour chaque but, ne sont pas au sommet de leur forme, se qui ne serait pas encore assez, Lyon est destiné à attendre le prochain repêchage pour espérer s’améliorer rapidement. À l’an prochain!